Saint narcisse, Evêque
VERT
Il présida le concile de Palestine qui décida de célébrer Pâques un dimanche et non au jour anniversaire du 14 nisan. Il mourut plus que centenaire.
Antienne d’ouverture : Ps 104, 3-4
Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage.
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la foi, l’espérance et la charité. Et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Ep 5, 21-33
Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ; les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ; car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête,lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari. Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole ; il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée. C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture: À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église. Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari.
Psaume : 127 (128), 1-2, 3, 4-5
R/ Heureux qui craint le Seigneur !
Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Acclamation
Alléluia. Alléluia ! Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia ! (cf. Mt 11, 25)
Évangile : Lc 13, 18-21
En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore: « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Prière sur les offrandes
Regarde les présents déposés devant toi, Seigneur notre Dieu. Permets que notre célébration contribue d’abord à ta gloire. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 19, 6
Joyeux d’être sauvés, nous acclamons le nom de notre Dieu.
Prière après la communion
Que tes sacrements, Seigneur, achèvent de produire en nous ce qu’ils signifient, afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous célébrons dans ces rites. Par Jésus.
Méditation Le règne des cieux est l’une des thématiques centrales développées dans les évangiles synoptiques. Ce règne des cieux c’est Jésus lui même. Pour se faire comprendre il utilise des symboles dont il veut rendre manifeste l’effet. La graine de moutarde est petite tout comme le levain. La moutarde est plantée dans un champ , elle sera ensuite l’arbre qui abrite les oiseaux , tout comme le levain en petite quantité fait lever la pâte. La parole de Dieu transforme notre coeur et notre vie lorsqu’elle est accueillie. Elle fait de nous des saints, c’est à dire des grands dans le royaume des cieux. Chers frères et soeurs très souvent nous écoutons la parole de Dieu mais nous ne lui cédons pas de place au fond de notre cœur. Nous nous renfermons sur nous mêmes. Voilà pourquoi elle n’a pas d’effet dans notre vie. Une fois actuelle, nous serons le lieu où nos frères trouverons leur abris parcequ’auprès de nous ils seront en sécurité, ils seront accueillis, ils seront servis, pardonnés et aimés.