Bienheureux philippe de jesus munarriz azcona, presbytre,
et compagnons, religieux et martyrs
BVM
Psautier: III
Blanc/Rouge/Vert
Le bienheureux Philippe de Jésus Munárriz Azcona, supérieur du “Séminaire des Martyrs” de Barbastro et 183 membres de la Congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (Clarétains) ont été martyrisés lors de la persécution religieuse contre l’Église au Mexique (1927) et en Espagne (1936-1939). Tous sont restés fidèles à leur vocation missionnaire et ont donné un témoignage clair de pardon à leurs bourreaux, d’amour du Cœur de Marie et de l’Église, de préoccupation pour les pauvres et de zèle missionnaire fervent.
Antienne d’ouverture : Ps 95, 1-6
Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière: La splendeur et l’éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint!
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, Afin qu’au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Par Jésus.
1ère lecture : Hébreux 11, 1-2.8-19
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse, car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie. S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir. En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.
Cantique : Luc 1, 69-70, 71-72, 73-75
R/ Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple.
Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens:
Salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
Serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Acclamation
Alléluia, alléluia ! Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle! Alléluia. (Jn 3, 16)
Évangile : Marc 4, 35-41
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Prière sur les offrandes
Dans ta bonté, Seigneur, accepte notre offrande: Qu’elle soit sanctifiée et serve ainsi à notre salut. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 33, 6
Ensemble, approchez du Seigneur: resplendissez de sa lumière et sur votre visage il n’y aura plus d’ombre.
Prière après la communion
Permets, nous t’en prions, Dieu tout-puissant, qu’ayant reçu de toi la grâce d’une nouvelle vie, nous puissions nous en émerveiller toujours. Par Jésus.
Méditation
La participation à la mission du Christ a pour fondement la foi en celui qui est l’auteur de la mission. Sans la foi, nous ne saurions obéir à Jésus qui nous dit de quitter le lieu confortable ou nous avons acquis la reconnaissance l’honneur ou le profit pour plonger dans la nuit des difficultés de la vie. Passer à l’autre rive, c’est passer de la conception d’une vie chrétienne sans obstacle à la compréhension d’une véritable spiritualité de la croix. La nuit fait peur et la violente tempête qui provoque les vagues l’accentue, éveillant ainsi chez les disciples l’imminence du danger. Ils sont pourtant sur le chemin de la mission et avec l’auteur de la mission grâce à qui ils auront la vie sauve. En qui mettons-nous notre foi lorsque nous faisons face à des difficultés ou à des persécutions ? Est-ce en Jésus qui est toujours proche de nous.