Bienheureuse prudence
Psautier: III
Blanc
Prudence rejoignit les ermites de saint augustin à Milan. Elle devint abbesse-fondatrice d’un nouveau couvent à Côme, en Italie.
Antienne d’ouverture
Il est ressuscité, Jésus, le vrai Pasteur, lui qui a donné sa vie pour son troupeau, lui qui a choisi de mourir pour nous sauver. Alléluia.
Prière d’ouverture
Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus.
1ère lecture : Ac 7, 51 – 8,1a
En ces jours-là, Étienne disait au peuple, aux anciens et aux scribes : « Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. » Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. Quant à Saul, il approuvait ce meurtre.
Psaume : 30 (31), 3bc.4, 6.7b.8a, 17.20cd
R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. ou : Alléluia !
Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c’est toi : pour l’honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Moi, je suis sûr du Seigneur. Ton amour me fait danser de joie.
Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ; sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Moi, je suis le pain de la vie, dit le Seigneur, celui qui vient à moi n’aura jamais faim. Alléluia.
Evangile : Jn 6, 30-35
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Prière sur les offrandes :
Que nos prières montent vers toi, Seigneur, avec ces offrandes pour le sacrifice ; dans ta bonté purifie-nous, et nous correspondrons davantage au sacrement de ton amour. Par Jésus.
Antienne de communion : Jn 14, 27
« C’est la paix que je vous laisse, dit le Seigneur, c’est ma paix que je vous donne. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne », Alléluia.
Prière après la communion :
Dieu tout-puissant, dans la résurrection du Christ, tu nous recrées pour la vie éternelle ; multiplie en nous les fruits du sacrement pascal : fais-nous prendre des forces neuves à cette nourriture qui apporte le salut. Par Jésus.
Méditation
« En tes mains Seigneur je remets mon esprit ». Face à la persécution, Etienne s’abandonne au Seigneur dont il contemple la gloire dans les cieux. Confier son sort à l’éternel c’est donc opter pour un choix décisif : celui de trouver tout bien et toute vie en lui. Puisque Jésus se présente comme le pain de la vie, n’ayons pas peur de remettre en ses mains tous les aspects de notre existence ; il nous ouvrira les portes du ciel.