Dimanche 21 Juillet

16eme DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Psautier iv

Saint  Laurent de Brindisi,

Prêtre et Docteur de l’Eglise

VERT

Il fut évêque de Carthage de 392 à 430. Son gouvernement de ce diocèse fut exemplaire. Il avait pour conseiller son ami saint Augustin.

Antienne  d’ouverture : Ps 53, 6.8

Voici que le Seigneur vient m’aider, Dieu, mon appui entre tous. De grand cœur j’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à son nom, car il est bon!

Prière  d’ouverture

Sois favorable à tes fidèles, Seigneur, et multiplie les dons de ta grâce. Entretiens en eux la foi, l’espérance et la charité, pour qu’ils soient attentifs à garder tes commandements. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Jr 23, 1-6

Quel malheur pour vous, pasteurs ! Vous laissez périr et vous dispersez les brebis de mon pâturage –oracle du Seigneur ! C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël,  contre les pasteurs qui conduisent mon peuple: Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, et vous ne vous êtes pas occupés d’elles. Eh bien ! Je vais m’occuper de vous, à cause de la malice de vos actes – oracle du Seigneur. Puis, je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées. Je les ramènerai dans leur enclos, elles seront fécondes et se multiplieront. Je susciterai pour elles des pasteurs qui les conduiront ; elles ne seront plus apeurées ni effrayées, et aucune ne sera perdue –oracle du Seigneur. Voici venir des jours – oracle du Seigneur, où je susciterai pour David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice. En ces jours-là, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité. Voici le nom qu’on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice. »

Psaume : 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6

R/ Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger :  je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour  l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. 

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

2ème lecture : Ep 2, 13-18

Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine. Il est venu annoncer la bonne  nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches. Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile : Mc 6, 30-34

En ce temps-là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

Prière  sur  les  offrandes

Dans l’unique et parfait sacrifice de la croix, tu as porté à leur achèvement, Seigneur, les sacrifices de l’ancienne loi. Reçois cette offrande des mains de tes fidèles et daigne la sanctifier comme tu as béni les présents d’Abel, que les dons offerts par chacun pour te glorifier servent au salut de tous. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 110, 4-5

Le Seigneur a mis le comble à son amour en nous laissant le mémorial de ses merveilles, à ses amis, il a donné le signe d’un repas qui leur rappelle à jamais son alliance.

Prière  après  la  communion

Dieu très bon, reste auprès de ton peuple, car sans toi notre vie tombe en ruine. Fais passer à une vie nouvelle ceux que tu as initiés aux sacrements de ton Royaume. Par Jésus.

Méditation

L’évangile de ce dimanche nous met en présence de la première visite ad limina que réalisent les apôtres, responsables de l’Eglise. Ils viennent de différents lieux d’évangélisation pour annoncer à Jésus ce qu’ils ont fait et enseigné. Certainement Jésus les écoute, mais il ne veut pas que ses disciples tombent dans le triomphalisme ; c’est pourquoi il les invite à l’écart dans un endroit désert pour se reposer un peu. Tous, nous sommes utiles à l’évangélisation, mais nul n’est indispensable, car c’est Dieu qui est à l’œuvre. Pour être efficace dans la mission du Seigneur, au milieu d’une multitude de choses à faire, il faut toujours trouver un endroit désert pour se ressourcer. Nous sommes plus forts par notre vie de prière que par la somme de nos activités. Telle est la qualité de notre vie et de notre relation avec Dieu, telle est la qualité de notre témoignage chrétien. Ce n’est que forts de ceci que nous pouvons accompagner la grande foule des enfants de Dieu qui nous attend en débarquant.

Samedi 20 Juillet

Saint Aurèle,

Saint apollinaire, Eveque et Martyr

vert/rouge

Il fut évêque de Carthage de 392 à 430. Son gouvernement de ce diocèse fut exemplaire. Il avait pour conseiller son ami saint Augustin.

Antienne  d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Mi 2, 1-5

Malheur à ceux qui préparent leur mauvais coup et, du fond de leur lit, élaborent le mal ! Au point du jour, ils l’exécutent car c’est en leur pouvoir. S’ils convoitent des champs, ils s’en emparent ; des maisons, ils les prennent ; ils saisissent le maître et sa maison, l’homme et son héritage. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur: Moi, je prépare contre cette engeance un malheur où ils enfonceront jusqu’au cou ; vous ne marcherez plus la tête haute, car ce sera un temps de malheur. Ce jour-là, on proférera sur vous une satire, et l’on entonnera une lamentation ; on dira: « Nous sommes entièrement dévastés! On livre à d’autres la part de mon peuple ! Hélas ! Elle m’échappe ! Nos champs sont  partagés entre des infidèles ! » Plus personne, en effet, ne t’assurera une part dans l’assemblée du  Seigneur.

Psaume : 9 B (10), 1-2, 3-4, 7-8ab, 14    

R/N’oublie pas le pauvre, Seigneur!

Pourquoi, Seigneur, es-tu si loin? Pourquoi te cacher aux jours d’angoisse ? L’impie, dans son orgueil, poursuit les malheureux: ils se font prendre aux ruses qu’il invente.

L’impie se glorifie du désir de son âme, l’arrogant blasphème, il brave le Seigneur; plein de suffisance, l’impie ne cherche plus : « Dieu n’est rien», voilà toute sa ruse. 

Sa bouche qui maudit n’est que fraude et violence, sa langue, mensonge et blessure. Il se tient à l’affût près des villages, il se cache pour tuer l’innocent.

Mais tu as vu : tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main ; sur toi repose le faible, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.

Acclamation

Alléluia. Alléluia ! Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui : il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation. Alléluia ! (cf. 2 Co 5, 19)

Évangile : Matthieu 12, 14-21

En ce temps- là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien- aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance.

Prière  sur  les  offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 83

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu !

Prière  après  la  communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

Méditation

Les pharisiens, c’est-à-dire les docteurs de la Loi, s’acharnent contre Jésus parce qu’il a guéri un malade le jour du sabbat. On ne pouvait pas venir en aide à l’homme le jour du sabbat, mais on pouvait venir en aide à un animal ce jour. Dans cette logique, l’homme aurait été créé pour le sabbat, pour sanctifier ce jour. Jésus s’oppose à une telle logique, pour lui, le premier c’est l’homme et nom un jour, aussi saint soit-il. Parce que Jésus défend la vie humaine, les hommes décident de l’éliminer, de tuer Dieu. Dieu est alors obligé de se retirer de là, et, il continue son œuvre tout en interdisant aux bénéficiaires de parler de lui. Oui, il y a des moments dans la vie où il faut faire profil bas, faire le bien sans qu’on ne sache qui est à l’origine de telles merveilles. C’est donc un appel à la prudence, mais pas à la peur. Nous devons continuer de faire le bien, mais sans faire de bruit.

Vendredi 19 Juillet

Saint Arsène

VERT

Appartenant à une famille sénatoriale de Rome, il fut ordonné diacre par saint Damase, puis vécut pendant une cinquantaine d’années dans le désert de Scété en Egypte. Gratifié du don des larmes, on lui attribue les grands principes de la vie « hésychaste».

Antienne d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Prière d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Is 38, 1-6.21-22.7-8

En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur: Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. » Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux.» Puis le roi Ézékias fondit en larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe : « Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre: J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assour, je protégerai cette ville. » Puis Isaïe dit : « Qu’on apporte un gâteau de figues ; qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. » Ézékias dit : « À quel signe reconnaîtrai-je que je pourrai monter à la maison du Seigneur ? – Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu’il accomplira sa promesse: Je vais faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

Cantique : Is 38, 10, 11, 12, 16-17a

R/ Seigneur, tu me guériras, tu me feras vivre.

Je disais : Au milieu de mes jours, je m’en vais ; j’ai ma place entre les morts pour la fin de mes   années.

Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants, plus un visage d’homme parmi les habitants du monde !

Ma demeure m’est enlevée, arrachée, comme une tente de berger. Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie : le fil est tranché.

« Le Seigneur est auprès d’eux: ils vivront ! Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! » Oui, tu me guériras, tu me feras vivre: voici que mon amertume se change en paix.

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur; moi, je les connais, et elles me suivent.  Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile : Mt 12, 1-8

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.  Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »  Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.  Si vous aviez compris ce que signifie: Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Prière sur les offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 83

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu !

Prière après la communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

Méditation

“Je veux la miséricorde et non les sacrifices”. La religion doit être libératrice pour l’homme ; mais les scribes et les pharisiens en avaient fait asservissante au nom de Dieu et de la Loi. Le repos du sabbat était au début une loi humanitaire au service de l’homme ; mais les scribes l’ont converti en une institution sacrée pour être servie par l’homme. Face à un tel renversement, le Christ ne pouvait que les affronter ouvertement. Le repos du sabbat, ainsi que tout ce qui relève de la lecture humaine, n’est pas un absolu. Il a des limites dues à la nécessité humaine qui est au-dessus de la loi du samedi. Le choc avec les pharisiens donne l’occasion à Jésus d’affirmer son identité : il est le Fils de l’homme, le Messie, maître du sabbat. Oui, l’homme est au-dessus de toutes instituions humaines quand se jouent sa liberté et sa dignité. Il n’est pas question ici d’humanitarisme, mais de la volonté de Dieu.   

Jeudi 18 Juillet

Saint  Frédéric 

VERT

Frédéric fut nommé évêque d’Utrecht par le roi Louis le Débonnaire, fils et successeur de Charlemagne. Il aurait été assassiné sur ordre de l’impératrice à laquelle il reprochait sa vie licencieuse.

Antienne  d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Is 26, 7-9.12.16-19

Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. Oui, sur le chemin de tes jugements, Seigneur, nous t’espérons. Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme. Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes  jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer. Nous étions devant toi, Seigneur, comme la  femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent: nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie. Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.

Psaume : 101 (102), 13-15, 16-18, 19-21  

R/Du ciel, le Seigneur regarde la terre.

Toi, Seigneur, tu es là pour toujours; d’âge en âge on fera mémoire de toi. Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ; il est temps de la prendre en pitié : l’heure est venue. Tes serviteurs ont pitié de ses ruines, ils aiment jusqu’à sa poussière. 

Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa gloire : quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. »

Acclamation

Alléluia. Alléluia ! Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. Alléluia ! (Mt 11, 28)

Évangile :  Mt 11, 28-30

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Prière  sur  les  offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 83, 5

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu!

Prière  après  la  communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

Méditation

Saint Matthieu met en parallèle le joug de la Loi de Moïse qui était très dur dans son  application et le joug du Christ beaucoup plus léger, puisqu’il est un élan d’amour du cœur de Dieu. Oui, il nous faut la loi, mais comme un enfant a besoin d’un pédagogue pour former son cœur afin de le débarrasser des bourgeonnements qui peuvent lui être néfastes à l’âge adulte. Notre pédagogue, Jésus-Christ, nous dit qu’il est doux et humble de cœur. Jésus nous libère de toutes formes d’esclavage physique et spirituel afin que nous soyons des défenseurs de la liberté.

Mercredi 17 Juillet

Bienheureuse CHARLOTTE

Sainte MARCELINE

VERT

Carmélite de Compiègne, martyre de la Révolution française, Charlotte fut guillotinée en 1794. Elle avait 80 ans.

Antienne  d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Is 10, 5-7.13-16

Ainsi parle le Seigneur : Malheureux ! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense : ce qu’il veut, c’est détruire, exterminer quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit : « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des peuples, j’ai pillé leurs réserves; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants. J’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert, pas un cri.» Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme ! C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.

Psaume : 93 (94), 5-6, 7-8, 9-10, 14-15 

R/Le Seigneur ne délaisse pas son peuple.

C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent, et ton domaine qu’ils écrasent; ils massacrent la veuve  et l’étranger, ils assassinent l’orphelin.

Ils disent: « Le Seigneur ne voit pas, le Dieu de Jacob ne sait pas! » Sachez-le, esprits vraiment stupides; insensés, comprendrez-vous un jour ?

Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ? il a façonné l’œil, et il ne verrait pas? il a puni des peuples et ne châtierait plus, lui qui donne aux hommes la connaissance ? 

Le Seigneur ne délaisse pas son peuple, il n’abandonne pas son domaine: on jugera de nouveau selon la justice ; tous les hommes droits applaudiront.

Acclamation

Alléluia. Alléluia ! Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume! Alléluia ! (cf. Mt 11, 25)

Évangile : Mt 11, 25-27

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

Prière  sur  les  offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière: Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 83, 5

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu!

Prière  après  la  communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

Méditation

Les scribes et les pharisiens, c’est-à-dire les savants docteurs de la Loi, ont rejeté la parole du Christ. Cela signifie que le mystère du Règne de Dieu n’est pas accessible à leur forme de sagesse. Ce que les grands de ce monde n’ont pas accepté, les petits et les laissées-pour-compte l’ont accueilli. C’est pourquoi le Christ rend grâce à son Père d’avoir ouvert le cœur des gens simples à son mystère d’amour. On ne peut entrer dans le plan de Dieu que si on se reconnaît pauvre, vide, petit, et dans une attitude humble et désespérée, à la recherche de quelqu’un qui soit capable de combler nos vies. Et c’est le Christ qui nous l’a révélé en se faisant petit alors qu’il est Dieu. Le Christ est donc l’unique porte qui donne accès à Dieu.

Mardi 16 Juillet

Notre Dame du Mont Carmel

VERT

En ce jour, nous fêtons la Vierge en union avec les Carmes et les Carmélites dont elle est la patronne. Cet ordre, qui se développa en Occident au 13e siècle, tire son nom du Mont Carmel, en Galilée, où des ermites chrétiens vécurent au 12e siècle. Sur ce mont, Elie avait proclamé que le Dieu d’Israël était le seul vrai Dieu.  Dans l’adoration de ce Dieu unique, les contemplatifs ont pour modèle l’humble Vierge qui méditait sans cesse le mystère de son Fils, pour communier toujours mieux à son Esprit..

Antienne  d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Is 7, 1-9

Au temps d’Acaz, roi de Juda, Recine, roi d’Aram, et Pékah, fils de Remalyahou, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer, mais ils ne purent lui donner l’assaut. On informa la maison de David que les Araméens avaient pris position en Éphraïm. Alors le cœur du roi et le cœur de son peuple furent secoués comme les arbres de la forêt sont secoués par le vent. Le Seigneur dit alors à Isaïe : « Avec ton fils Shear-Yashoub (c’est-à-dire : “Un-reste-reviendra”), va trouver Acaz, au bout du canal du réservoir supérieur, sur la route du Champ-du-Foulon. Tu lui diras : “Garde ton calme, ne crains pas, ne va pas perdre cœur devant ces deux bouts de tisons fumants, à cause de la colère brûlante du roi d’Aram et du roi d’Israël, Oui, Aram a décidé ta perte, en accord avec Éphraïm et son roi. Ils se sont dit : Marchons contre le royaume de Juda, pour l’intimider, et nous le forcerons à se rendre ; alors, nous lui imposerons comme roi le fils de Tabéel. Ainsi parle le Seigneur Dieu:  Cela ne durera pas, ne sera pas, que la capitale d’Aram soit Damas, et Recine, le chef de Damas, que la capitale d’Éphraïm soit Samarie, et le fils de Remalyahou, chef de Samarie. – Dans soixante-cinq ans, Éphraïm, écrasé, cessera d’être un peuple. Mais vous, si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir.” »

Psaume : 47 (48), 2-3ab, 3cd-4, 5-6,7-8 

R/Jérusalem, ville de Dieu, Dieu l’affermira pour toujours !

Il est grand, le Seigneur, hautement loué, dans la ville de notre Dieu, sa sainte montagne, altière et belle, joie de toute la terre. 

La montagne de Sion, c’est le pôle du monde, la cité du grand roi; Dieu se révèle, en ses palais, vraie citadelle. 

Voici que des rois s’étaient ligués, ils avançaient tous ensemble ; ils ont vu, et soudain stupéfaits, pris de panique, ils ont fui.

Et voilà qu’un tremblement les saisit: douleurs de femme qui accouche; un vent qui souffle du désert a brisé les vaisseaux de Tarsis.

Acclamation

Alléluia. Alléluia ! Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Alléluia ! (cf. Ps 94, 8a.7c)

Évangile : Mt 11, 20-24

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties: « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare: au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.  Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

Prière  sur  les  offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 83, 5

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu!

Prière  après  la  communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

Méditation

Le Christ nous appelle aujourd’hui à la conversion. Le plus grand miracle de Dieu est qu’il s’est fait l’un de nous afin que nous puissions être un avec Lui. Jésus-Christ continue son œuvre chaque jour dans nos vies. Notre responsabilité est donc plus grande, parce que nous recevons au quotidien grâce après grâce. Qu’en faisons-nous? Le règne de Dieu est toujours présent en nous, car nous portons en nous l’Esprit-Saint. En sommes-nous le reflet ? Tel est le début de notre jugement.