Mardi 19 MARS

Saint JOSEPH,

EPOUX DE LA VIERGE MARIE

Solennité

Blanc

Quand Marie devint Mère de Dieu, elle était déjà accordée en mariage à Joseph. Cet homme a donc une place à part dans l’histoire du salut ; à titre d’époux et de père, il va jouer un rôle providentiel auprès de la Vierge et de Jésus. Joseph est descendant de David, et saint Matthieu affirme qu’il est un homme juste ; cela signifie qu’il veut se conformer pleinement à la parole de Dieu, qu’il écoute avec foi et accomplit en silence.

Antienne d’ouverture : Lc 12, 42

Célébrons dans la joie la fête de saint Joseph, le serviteur fidèle et avisé que le Seigneur a établi sur sa famille.

Prière d’ouverture

Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux tu as confié à saint Joseph la garde des mystères du salut; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur leur achèvement. Par Jésus Christ.

1ère lecture : 2 Samuel 7, 4-5a. 12-14a.16

Cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan : « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »  

Psaume : Ps 88, 2-3, 4-5, 27.29

R/ Sa dynastie, sans fin subsistera. (Ps 88, 37a)

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge. Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux.

« Avec mon élu, j’ai fait une alliance, j’ai juré à David, mon serviteur : J’établirai ta dynastie pour toujours, je te bâtis un trône pour la suite des âges.

« Il me dira : Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut ! Sans fin je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. » 

2ème lecture : Rm 4, 13.16-18.22

Frères, ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi. Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous. C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas. Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras ! Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.  

Acclamation : Jn 3,16

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. JHeureux les habitants de ta maison, Seigneur :ils pourront te chanter encore ! Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

Évangile : Mt 1, 16.18-21.24a

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. 

Prière sur les offrandes

Fait que nous puissions, Seigneur, nous présenter au service de ton autel, avec un cœur sans partage, à l’exemple de saint Joseph qui s’est consacré tout entier à servir ton propre Fils né de la Vierge Marie. Lui qui règne.

Antienne de la communion : Mt 25, 21

« Bon serviteur, dans les petites choses, tu t’es montré fidèle, je t’en confierai de plus grandes, dit le Seigneur ; entre dans la joie de ton maître. »

Prière après la communion

Par cette nourriture reçue à ton autel, Seigneur, tu as rassasié ta famille, heureuse de fêter saint Joseph ; garde-la toujours sous ta protection et veille sur les dons que tu lui as faits. Par Jésus.

Médiation

Saint Joseph est l’heureux homme, qui a eu le privilège d’être donné pour père juridique, à celui-là en qui s’accomplit la promesse faite à David: Jésus Christ, le Fils de Dieu et l’enfant de Marie. L’évangile nous dit l’essentiel que nous devons garder et copier de lui, à savoir : il était un homme juste ! Mais de quelle justice fut-il donc juste? Il était juste de la justice de la foi, plus que de celle de la Loi, suivant que saint Paul apôtre recommande de l’être dans la deuxième lecture. C’est pourquoi il crut après son songe, qu’il était de Dieu, cet enfant porté par Marie contre qui il ne voulut appliquer la loi de Moïse avec rigorisme. Il décida de la répudier en secret, pour lui éviter le déshonneur et la lapidation à mort prévus par cette Loi. Car ce qu’il ressentait pour Marie n’était pas juste de l’amour, mais plus encore de l’amour juste. Celui-ci ne renie et n’humilie pas le conjoint dans sa dignité, quelle que soit sa faute. Il est enfin juste de cette justice qui articule sanction et miséricorde. Imitons-le.

Lundi 18 MARS

Saint Cyrille de Jérusalem,

Evêque et Docteur de l’Eglise

Violet

C’est un spécialiste de la catéchèse des adultes qui, vers 350, devint évêque de Jérusalem, sa ville natale. Cyrille (313-386) avait préparé les candidats au baptême en leur expliquant, d’une manière directe et très simple, les mystères de la foi et les sacrements de l’initiation chrétienne. Ses Catéchèses, qui sont parvenues jusqu’à nous, sont le vivant écho de sa parole.

Antienne d’ouverture : Ps 55, 2.5

Pitié, mon Dieu : tout le jour on m’attaque, on me harcèle ; mais je compte sur toi.

Prière d’ouverture

Dieu qui nous combles de bénédiction par la richesse infinie de ta grâce, fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, fais-nous entrer dans ce qui est nouveau, et nous serons préparés à la gloire du Royaume. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Daniel 13, 41c-62

En ces jours-là, le peuple venait de condamner à mort Suzanne. Alors elle cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme!» Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda: « Que signifie cette parole que tu as prononcée? » Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit: « Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. » Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien.» Et Daniel leur dit : « Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger.» Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocentes tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste. Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre?» Il répondit: « Sous un sycomore.» Daniel dit : « Voilà justement un mensonge qui te condamne: l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort.» Daniel le renvoya, fit amener l’autre et lui dit : «Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t’a dévoyé et le désir a perverti ton cœur. C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n’a pu consentir à votre crime. Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre? » Il répondit: « Sous un châtaignier. » Daniel lui dit : «Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. » Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain : on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.

Psaume : 22, 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6

R/ Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, Seigneur cf. 22,4

Le Seigneur est mon berger :  je ne manque de rien.  Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin   pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:   ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Acclamation

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive! Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Ez 33, 11)

Évangile : Jean 8, 1-11

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Prière sur les offrandes

Accorde-nous, Seigneur, cette grâce : qu’au moment de célébrer l’Eucharistie, les renoncements imposés à notre corps nous permettent de nous présenter devant toi avec un cœur purifié. Par Jésus.

Antienne de la communion : Jn 8, 12

« Je suis la lumière du monde, dit le Seigneur, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie. »

Prière après la communion

Déjà fortifiés par cette Eucharistie, nous te prions encore, Seigneur : que ta grâce nous purifie de nos penchants mauvais, et nous aide à marcher vers toi en suivant joyeusement le Christ. Lui qui.

Méditation

Alors que le témoignage des deux vieillards de Babylonne fut faux, celui que Jésus rend de lui-même, et que Dieu son Père confirme, est vrai. Les témoignages que nous rendons sont-ils toujours véridiques ? Ne portons-nous pas de faux témoignages contre les autres et sur nous-mêmes ? Manifestement, la vérité d’un témoignage n’est pas fonction du nombre, ni de la qualité des témoins! Est-elle fonction plutôt de la qualité de leurs œuvres ou actions ? Les grandes œuvres de justice et de vérité que Jésus accomplit par la puissance de Dieu le Père attestent de la véracité de son témoignage. Eh oui, on saura que Dieu est avec nous et qu’il témoigne pour nous, à la qualité de nos œuvres.

Dimanche 17 MARS

5eme Dimanche de

Carême

Psautier i

Saint Patrice, Evêque

Violet

Antienne d’ouverture : Ps 26, 13-14

Rends moi justice, o mon Dieu, soutiens ma cause contre un peuple sans foi. de l’homme qui ruse et trahit, libère moi, Dieu qui est mon recour.

Prière d’ouverture

Que ta grace nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie pour le monde. Lui qui.

1ère lecture : Jr 31, 31-34

Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte: mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur. Mais voici quelle sera l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ;

je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant: « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands– oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés..

Psaume 50 (51), 3-4, 12-13, 14-15

R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu. (50, 12a)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face,ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés. 

2ème lecture : He 5, 7-9

Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. 

Acclamation

Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, dit le Seigneur ;

et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. (cf. Jn 11, 25a.26)

Évangile : Jn 12, 20-33

En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Prière sur les offrandes

Exauce tes serviteurs, Dieu tout : tu les as innitié à la foi Chrétienne, qu’il soit purifié par ce sacrifice. Par Jésus Christ.

Antienne de la communion : Jn 12, 32

Vraiment, dis le Seigneur, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul : mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit.

Prière après la communion

Accorde-nous, Dieu tout-puissant, d’être toujours compter parmi les mebres du Christ, nous qui communion à son corps et à son sang. Lui qui.

Méditation

L’ouverture et la sortie des fils d’Israël de leurs tombeaux, que le Seigneur annonce par le prophète Ézéchiel, signifient la Résurrection nationale d’Israël, après sa mort nationale de son Exil à Babylonne. Eh oui, Dieu sait restaurer ses enfants, après la déchéance et la souffrance, et accomplir ainsi pour eux des petites résurrections à taille humaine. Celles-ci ne sont que des avant-goûts de la résurrection de la chair ou des morts pour la vie éternelle dont le retour à la vie de Lazare n’était que le signe. Jésus, qui l’a ranimé, dit bien qu’il est la résurrection et la vie, et que quiconque croira en lui a la vie, même s’il meurt. Comment va-t-il opérer cette résurrection de la chair ? Marthe se le représente à peine, à la fin des temps. Il lui demande de croire seulement, pour voir la gloire de Dieu. Celui qui croit en lui a déjà, dès maintenant, la vie. Le Seigneur le relèvera des morts, par la puissance de l’Esprit Saint.

Samedi 16 MARS

Sainte Bénédicte

Violet

Elle rejoignit sainte Claire au couvent de saint Damien à Assise. Elle lui succéda, en donnant l’exemple d’une constante régularité et d’une stricte pauvreté.

Antienne d’ouverture : Ps 17, …20

Les flots de la mort m’étreignaient, les torrents infernaux me happaient ; dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur. Lui qui me retire du gouffre des eaux, il m’a libéré, car il m’aime.

Prière d’ouverture

Sans toi, Seigneur, il nous est impossible de te plaire : dans la tendresse que tu nous portes, guide-nous, dirige nos cœurs. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Jérémie 11, 18-20

« Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais, tu m’as fait voir leurs manœuvres. Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : “Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom. Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »

Psaume : 7, 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b

R/ Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. (7, 2a)

Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi ! Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne ne me délivre.

Juge-moi, Seigneur, sur ma justice: mon innocence parle pour moi. Mets fin à la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste.

J’aurai mon bouclier auprès de Dieu, le sauveur des cœurs droits. Dieu juge avec justice ; je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.

Acclamation

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Lc 8, 15)

Évangile : Jean 7, 40-53

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : «Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?» Les gardes répondirent: « Jamais un homme n’a parlé de la sorte! » Les pharisiens leur répliquèrent: « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits!» Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme ans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Prière sur les offrandes

Accueille nos offrandes, Seigneur, avec bienveillance ; et si nos volontés se rebellent, ramène-les vers toi. Par Jésus.

Antienne de la communion : 1P 1, 19

Nous avons été rachetés par le sang précieux du Christ, de l’Agneau sans défaut et sans tache.

Prière après la communion

Que tes saints mystères nous purifient, Seigneur : qu’ils agissent en nous pour nous rendre agréables à tes yeux. Par Jésus.

Méditation

Que de manœuvres pour évincer le Juste ! On cherche d’abord à le discréditer ou à l’accuser injustement, pour mieux le faire tomber. Jérémie et Jésus ne sont pas les seuls à avoir subi cela. Dans cette situation, qui peut faire très mal, ils ont remis leurs causes et leurs vies à Dieu. C’est ce qu’il convient de faire, sans perdre cœur. Le Seigneur, qui toujours prend cause et parti pour le juste, saura bien mettre la confusion dans le camp des impies et des méchants. Cette confusion est déjà bien visible dans les divisions entre les gens, au sujet de Jésus dont l’enseignement convainc même les gardes venus l’appréhender. La vérité, qui plus est l’amour, ne désarment-ils pas l’adversaire ?

Vendredi 15 MARS

Sainte Louise de Marillac

Violet

Fille naturelle d’un grand seigneur, elle fut élevée par les religieuses dominicaines de Poissy. Restée veuve à 34 ans, elle rencontre saint Vincent de Paul. Subjuguée par la charité contagieuse du prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables. En 1633, ils fondent ensemble la « Compagnie des Filles de la Charité », communément appelée Sœurs de Saint Vincent de Paul. Louise, supérieure de la nouvelle communauté, oriente les sœurs vers tous les exclus de son temps.

Antienne d’ouverture : Ps 53, 3-4

Dieu, par ton nom sauve-moi, rends-moi justice par ta puissance ; Dieu, entends ma prière, écoute les mots que je dis.

Prière d’ouverture

Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles, les secours dont nous avons besoin; donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et d’en témoigner par la fidélité de notre vie. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Sagesse 2, 1a.12-22

Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur. Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse; car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Il nous tient pour des gens douteux, se détourne de nos chemins comme de la boue. Il proclame heureux le sort final des justes et se vante d’avoir Dieu pour père. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira. Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.

Psaume : 33 (34), 17-18, 19-20, 21.23

R/ Le Seigneur est proche du cœur brisé.

Le Seigneur affronte les méchants pour effacer de la terre leur mémoire. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu. Malheur sur malheur pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre.

Il veille sur chacun de ses os : pas un ne sera brisé. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

Acclamation

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (Mt 4, 4b)

Évangile : Jean 7, 1-2.10.14.25-30

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors: « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria: « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.» On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

Prière sur les offrandes

Que ces mystères dont la force nous purifie, Seigneur tout-puissant, nous acheminent en nous purifiant encore jusqu’à la source dont ils descendent. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ep 1,7

Elle est inépuisable, la grâce de Dieu. Par son sang, le Christ nous obtient la rédemption, le pardon de nos fautes.

Prière après la communion

Nous t’en prions, Seigneur, nous qui allons du passé vers ce qui est nouveau: fait-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, mets-en nous un esprit de renouveau et de sainteté. Par Jésus.

Méditation

Le complot ourdi contre le juste dont il est question dans le livre de la Sagesse est celui que les chefs religieux de son temps trameront contre Jésus. Le Christ savait fort bien qu’ils voulaient le faire mourir. Et pourtant, il s’est rendu à Jérusalem où on l’attendait de pied ferme, pour la fête des tentes à l’occasion de laquelle il enseignait sur les parvis du Temple. Le juste doit-il fuir ou se détourner de sa mission à cause de l’hostilité ou de l’adversité ? Non, il ne se rétracte pas, parce qu’il abandonne sa vie dans la main de Dieu en qui est sa confiance intrépide. Justement, personne ne pourra mettre la main sur Jésus en ces jours-là, parce que son heure, celle de Dieu, n’était pas encore arrivée.

Jeudi 14 MARS

Sainte MATHILDE

Violet

Impératrice, épouse heureuse d’Henri l’Oiseleur, roi de Germanie, elle eut beaucoup à souffrir de son fils aîné, Othon, après la mort de son mari. Othon lui reprochait ses libéralités pour les pauvres et les monastères sous le prétexte qu’elles ruinaient le pays. Elle pacifia ces querelles puis s’en remit à la paix de la vie monastique des moniales bénédictines en Saxe.

Antienne d’ouverture : Ps 104, 3-4

Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage.

Prière d’ouverture

Nous t’adressons, Seigneur, cette humble prière: que tes serviteurs se purifient dans la pénitence et s’appliquent à faire ce qui est bon; donne-leur de rester dociles à ta volonté et d’arriver sans encombre aux fêtes de Pâques. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Ex 32, 7-14

En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse: « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant: “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »    Le Seigneur dit encore à Moïse: « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide. Maintenant, laisse-moi faire; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant: « Pourquoi, Seigneur, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par ta grande force et ta main puissante? Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire: “C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir; il voulait les tuer dans les montagnes et les exterminer à la surface de la terre” ? Reviens de l’ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même: “Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” » Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

Psaume : 105 (106), 4ab.6, 19-20, 21-22, 23

R/  Souviens-toi de nous, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple

Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié.

À l’Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal: ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve, qui a fait des prodiges en Égypte, des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine.

Acclamation

Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire !

Évangile : Jn 5, 31-47

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs: « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.  Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean: ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! La gloire, je ne la reçois pas des hommes; d’ailleurs je vous connais: vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Prière sur les offrandes

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, toi qui connais notre sacrifice: que l’offrande de notre sacrifice nous arrache au mal et nous protège toujours. Par Jésus.

Antienne de la communion : Jn 31, 33

Parole du Seigneur: Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes; et je l’inscrirai dans leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

Prière après la communion

Purifie-nous, Seigneur, par cette communion et libère-nous de toute faute: nous subissons encore l’emprise du péché, fais-nous connaître la joie d ’une guérisson parfaite. Par Jésus.

Méditation Comme devraient le faire tout leader et tout berger de communauté ou de famille, Moïse porte, supporte et assume son peuple. Un peuple rebelle, inconstant et difficile pour lequel il intercède auprès de Dieu. Implorer la miséricorde de Dieu pour les infidèles, voilà une tâche spirituelle que nous avons aussi à accomplir. Jésus, celui que Moïse a annonçé, n’aura pas eu moins que lui du fil à retordre avec ses frères juifs. Malgré le témoignage que lui a rendu Jean Baptiste, ils ont refusé de croire en lui. Se peut-il donc qu’on soit aussi incrédule ? Dieu pourtant, lui rend témoignage de par les œuvres qu’il lui donne d’accomplir en son Nom.