Samedi 05 JUILLET

Saint antoine-marie zaccaria,Pretre

BVM

Psautier: I

Vert

Animé par l’amour des pauvres, Antoine-Marie (1502-1539) les servit d’abord comme médecin. Pour leur apporter aussi un secours spirituel, il reçut le sacerdoce. La congrégation de clercs réguliers qu’il fonda prit le nom de Barnabites quand l’église de saint Barnabé, à Milan, leur fut confiée.

Antienne d’ouverture : Ps 46, 2

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie.

Prière d’ouverture

Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière ; Ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 27, 1-5.15-29

Isaac était devenu vieux, ses yeux avaient faibli et il n’y voyait plus. Il appela Ésaü, son fils aîné : « Mon fils !» Celui-ci répondit : « Me voici. » Isaac reprit : « Tu vois : je suis devenu vieux, mais je ne sais pas le jour de ma mort. Prends donc maintenant tes armes, ton carquois et ton arc, sors dans la campagne et tue-moi du gibier. Prépare-moi un bon plat comme je les aime et apporte-le-moi pour que je mange, et que je te bénisse avant de mourir. » Pendant qu’Isaac parlait ainsi à son fils Ésaü, Rébecca écoutait. Ésaü alla donc dans la campagne chasser du gibier pour son père. Rébecca prit les meilleurs habits d’Ésaü, son fils aîné, ceux qu’elle gardait à la maison ; elle en revêtit Jacob, son fils cadet. Puis, avec des peaux de chevreau, elle lui couvrit les mains et la partie lisse du cou. Elle remit ensuite entre ses mains le plat et le pain qu’elle avait préparés. Jacob entra chez son père et dit : « Mon père!» Celui-ci répondit : « Me voici. Qui es-tu, mon fils ? » Jacob dit à son père : « Je suis Ésaü, ton premier-né; j’ai fait ce que tu m’as dit. Viens donc t’asseoir, mange de mon gibier ; alors, tu pourras me bénir.» Isaac lui dit : « Comme tu as trouvé vite, mon fils ! » Jacob répondit: « C’est que le Seigneur, ton Dieu, a favorisé ma chasse. » Isaac lui dit : « Approche donc, mon fils, que je te palpe, pour savoir si tu es bien mon fils Ésaü ! » Jacob s’approcha de son père Isaac. Celui-ci le palpa et dit : « La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Ésaü. » Il ne reconnut pas Jacob car ses mains étaient velues comme celles de son frère Ésaü, et il le bénit. Il dit encore : « C’est bien toi mon fils Ésaü ? » Jacob répondit : « C’est bien moi. » Isaac reprit : « Apporte-moi le gibier, mon fils, j’en mangerai, et alors je pourrai te bénir. » Jacob le servit, et il mangea. Jacob lui présenta du vin, et il but. Son père Isaac dit alors: « Approche-toi et embrasse-moi, mon fils. » Comme Jacob s’approchait et l’embrassait, Isaac respira l’odeur de ses vêtements, et il le bénit en disant: « Voici que l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que le Seigneur a béni. Que Dieu te donne la rosée du ciel et une terre fertile, froment et vin nouveau en abondance! Que des peuples te servent, que des nations se prosternent devant toi. Sois un chef pour tes frères, que les fils de ta mère se prosternent devant toi. Maudit soit celui qui te maudira, béni soit celui qui te bénira ! »

Psaume : 134 (135), 1-2, 3-4, 5-6

R/ Louez la bonté du Seigneur, célébrez la douceur de son nom.

Louez le nom du Seigneur, louez-le, serviteurs du Seigneur qui veillez dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu.

Louez la bonté du Seigneur, célébrez la douceur de son nom. C’est Jacob que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien.

Je le sais, le Seigneur est grand : notre Maître est plus grand que tous les dieux. Tout ce que veut le Seigneur, il le fait au ciel et sur la terre, dans les mers et jusqu’au fond des abîmes. 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia.

Évangile : Mt 9, 14-17

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit: « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

Prière sur les offrandes

Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements, Fais que le peuple assemblé pour te servir soit accordé à la sainteté de tes propres dons. Par Jésus.

Antienne de communion : Ps 102, 2

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.

Prière après la communion

Que le corps et le sang de Jésus Christ, offert en sacrifice et reçu en communion, nous donnent la vie, Seigneur: Reliés à toi par une charité qui ne passera jamais, nous porterons des fruits qui demeurent. Par Jésus.

Méditation

Lorsque le Christ paraît, la Vérité, la Sagesse, la Vie apparaissent. Il est l’époux qu’Israël attend. Il est le Messie. La venue du Christ est comparée au vin, symbole de l’allégresse messianique. Jésus, à Cana, offre le meilleur vin dont l’origine est inconnue, parce que Dieu seul le donne, à son heure, en son temps. Jésus est ce vin qui réjouit le cœur de l’Église ; il est celui qui donne le vin du salut ; il est le don de Dieu aux hommes. Pour comprendre Jésus, ou plutôt, pour le recevoir, ce qui est vieux ne suffit pas. Il faut naître à nouveau, de l’eau et de l’Esprit (Jean 3,5). La loi de Moïse ne suffit pas : il faut recevoir les béatitudes. Le jeûne ne suffit pas : il faut la pauvreté du cœur, c’est-à-dire l’attitude spirituelle qui nous dispose à recevoir chaque chose de Dieu. Le Christ n’est pas le résultat de notre œuvre, mais le cadeau du Père ; il n’est pas le fruit de notre recherche, mais la splendeur de Dieu qui brille gratuitement sur la scène humaine. La nouvelle création a commencé.

Vendredi 04 JUILLET

Sainte Elisabeth du portugal ;

Saint florent

Psautier: I

Vert

Mariée à Denis, roi de Portugal, Élisabeth (1271-1336) joua un rôle de pacificatrice dans la famille royale. Elle s’occupait aussi activement des pauvres. Veuve en 1325, elle finit ses jours comme tertiaire franciscaine à Coïmbre.

Antienne d’ouverture : Ps 46, 2

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie.

Prière d’ouverture

Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière; Ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 23, 1-4.19 ; 24, 1-8.62-67

Sara vécut cent vingt-sept ans. Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations. Puis il laissa le corps pour aller parler aux Hittites qui habitaient le pays : « Je ne suis qu’un immigré, un hôte, parmi vous ; accordez-moi d’acquérir chez vous une propriété funéraire où je pourrai enterrer cette morte. » Abraham ensevelit sa femme Sara dans la caverne du champ de Macpéla, qui est en face de Mambré, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham était vieux, avancé en âge, et le Seigneur l’avait béni en toute chose. Abraham dit au plus ancien serviteur de sa maison, l’intendant de tous ses biens : « Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. » Le serviteur lui demanda : « Et si cette femme ne consent pas à me suivre pour venir ici? Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? » Abraham lui répondit : « Garde- toi d’y ramener mon fils ! Le Seigneur, le Dieu du ciel, lui qui m’a pris de la maison de mon père et du pays de ma parenté, m’a déclaré avec serment : “À ta descendance je donnerai le pays que voici.” C’est lui qui enverra son ange devant toi, et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils. Si cette femme ne consent pas à te suivre, tu seras dégagé du serment que je t’impose. Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. » Un jour, Isaac s’en revenait du puits de Lahaï-Roï. Il habitait alors le Néguev. Il était sorti à la tombée du jour, pour se promener dans la campagne, lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux. Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac. Elle sauta à bas de son chameau et dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Alors elle prit son voile et s’en couvrit. Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait. Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère.

Psaume : 105 (106), 1-2, 3-4ab, 4c- 5

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Qui dira les hauts faits du Seigneur, qui célébrera ses louanges ?

Heureux qui pratique la justice, qui observe le droit en tout temps! Souviens- toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple.

Toi qui le sauves, visite-moi : que je voie le bonheur de tes élus ; que j’aie part à la joie de ton peuple, à la fierté de ton héritage. 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile : Mt 9, 9-13

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Prière sur les offrandes

Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements, Fais que le peuple assemblé pour te servir soit accordé à la sainteté de tes propres dons. Par Jésus.

Antienne de communion : Ps 102, 2

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.

Prière après la communion

Que le corps et le sang de Jésus Christ, offert en sacrifice et reçu en communion, nous donnent la vie, Seigneur: Reliés à toi par une charité qui ne passera jamais, nous porterons des fruits qui demeurent. Par Jésus.

Méditation

Jésus appelle Matthieu, un publicain pécheur, et se laisse inviter par lui, entouré d’autres pécheurs. En faisant cela, Jésus offre son amitié et la communion avec Dieu à ceux qui en ont le plus besoin. En lui, c’est Dieu lui-même qui se laisse inviter à la table des pauvres pécheurs. Nous savons que le comportement de Jésus, à cette occasion, a été l’une des raisons qui poussèrent le Sanhédrin à rendre une sentence de mort. C’est le mystère du paradoxe chrétien : le Dieu qui vient sauver les hommes est jugé par ceux qui se prennent pour des justes ; le Dieu qui offre son amitié scandalise ceux qui ne connaissent pas la miséricorde. Seuls ceux qui, comme Matthieu, sentent qu’ils sont pécheurs, auront le bonheur de voir Dieu assis à leur table et échapperont à l’orgueil de se croire justes.

Jeudi 03 JUILLET

Saint Thomas,

Apotre

Psautier: I

Rouge

Grâce au quatrième évangile, nous connaissons le surnom de Didyme (c’est-à-dire le jumeau) qu’on donnait à Thomas, et nous découvrons son visage d’homme lucide et réaliste. Il ne se fait aucune illusion sur le sort qui attend son Maître à Jérusalem : « Allons-y, dit-il, pour mourir avec lui ! » (Jn 11,16) Sa recherche de la vérité est loyale ; il ne craint pas de reconnaître son ignorance et son doute. Quand les disciples voient le Seigneur, Thomas ne se contente pas de leur témoignage.

Antienne d’ouverture

C’est toi mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! je te rends grâce, car tu es mon Sauveur.

Prière d’ouverture

En ce jour où nous célébrons l’Apôtre saint Thomas, accorde-nous, Dieu tout-puissant, de reprendre courage ; fais que nous ayons la vie en comprenant à notre tour que Jésus Christ est Seigneur. Lui qui.

1ère lecture : Éphésiens 2, 19-22

Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l’Esprit Saint la demeure de Dieu.

Psaume  : 116, 1, 2

R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile.

Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays!

Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu! Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile : Jean 20, 24-29

L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.» Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit: « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Prière sur les offrandes

En te rendant l’hommage que doivent des serviteurs, nous t’adressons, Seigneur, cette prière: entretiens-en nous tes dons, par le sacrifice de louange que nous t’offrons aujourd’hui. Par Jésus.

Antienne de communion  : Jn 20

Jésus dit à Thomas : « Avance ta main, touche du doigt à l’endroit des clous ; ne sois pas incrédule, sois croyant. »

Prière après la communion

Nous avons reçu réellement, Seigneur, dans ce sacrement le corps de ton fils unique : avec l’Apôtre saint Thomas, nous confessons qu’il est notre Seigneur et notre Dieu, donne-nous de savoir le proclamer par toute notre vie. Par Jésus.

Méditation

Saint Thomas est le premier dans l’Évangile de saint Jean à appeler Jésus du saint nom de Dieu : Mon Seigneur et mon Dieu (Jean 20,28). C’est un privilège tout particulier que saint Jean réserve à l’apôtre Thomas. Depuis trois ans que Jésus forme ses disciples, certaines réalités comme sa mort et sa Résurrection étaient trop fortes pour être assimilées. Thomas avait déjà eu l’occasion de proposer à Jésus de mourir avec lui (Jean 11,16). Maintenant que Jésus était mort et qu’il n’avait pourtant rien fait pour empêcher qu’il soit tué, Thomas portait en lui le poids de la honte et de la culpabilité. Mais Jésus avait une excellente pédagogie pour réaffirmer dans leur vocation de disciples, des gens qui se sentaient ainsi coupables. Voilà qu’il leur propose une rencontre personnelle. Et, aussitôt, ils renouvellent leur engagement envers lui, et ceci avec une profondeur accrue. Dans leur rencontre avec le Ressuscité, Marie de Magdala et saint Thomas connaissent et comprennent Jésus en profondeur.

Mardi 01 JUILLET

Saint Thierry

Psautier: I

Vert

Thierry renonça à son mariage le jour même de sa célébration. Il se fit ordonner prêtre et fonda une abbaye qui porta plus tard son nom. Il en fut le premier abbé.

Antienne d’ouverture : Ps 46, 2

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie.

Prière d’ouverture

Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière; Ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Par Jésus.

1ère lecture : Genèse 19, 15-29

En ces jours-là, les gens de Sodome avaient voulu s’en prendre aux deux voyageurs passant la nuit chez Loth. A l’aurore, les deux anges pressèrent Loth, en disant : « Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en, de peur que tu ne périsses à cause des crimes de cette ville.» Comme il s’attardait, ces hommes le saisirent par la main, ainsi que sa femme et ses deux filles, parce que le Seigneur voulait l’épargner. Ils le firent sortir et le conduisirent hors de la ville. Une fois sortis, ils dirent: « Sauve-toi si tu tiens à la vie! Ne regarde pas en arrière, ne t’arrête nulle part dans cette région, sauve-toi dans la montagne, si tu ne veux pas périr ! » Loth leur dit : « Non, je vous en prie, mes seigneurs! Votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux, et vous m’avez fait une grande faveur en me laissant la vie. Mais je n’ai pas le temps de me sauver dans la montagne: le malheur va me rattraper et je mourrai. Voici une ville assez proche pour y fuir– elle est si petite! –Permettez que je me sauve là-bas– elle est si petite! –afin de rester en vie ! » Ils lui répondirent: « Pour te faire plaisir cette fois encore, je ne détruirai pas la ville dont tu parles. Vite, sauve-toi là- bas, car je ne puis rien faire avant que tu y sois arrivé.» C’est pour cela qu’on a donné à cette ville le nom de Soar (ce qui veut dire : Petite). Le soleil se levait sur le pays et Loth entrait à Soar, quand le Seigneur fit tomber du ciel sur Sodome et Gomorrhe une pluie de soufre et de feu venant du Seigneur. Dieu détruisit ces villes et toute la région, avec tous leurs habitants et la végétation. Or, la femme de Loth avait regardé en arrière, et elle était devenue une colonne de sel. Abraham se leva de bon matin pour se rendre à l’endroit où il s’était tenu en présence du Seigneur, et il regarda du côté de Sodome, de Gomorrhe et de toute la région : il vit monter de la terre une fumée semblable à celle d’une fournaise! Lorsque Dieu a détruit les villes de cette région, il s’est souvenu d’Abraham ; et il a fait échapper Loth au cataclysme qui a détruit les villes où il habitait.

Psaume : 25 (26), 2-3, 9-10, 11-12

R/ J’ai devant les yeux ton amour, Seigneur.

Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi, passe au feu mes reins et mon cœur. J’ai devant les yeux ton amour, je marche selon ta vérité.

Ne m’inflige pas le sort des pécheurs, le destin de ceux qui versent le sang : ils ont dans les mains la corruption ; leur droite est pleine de profits.

Oui, j’ai marché sans faillir : libère-moi ! prends pitié de moi! Sous mes pieds le terrain est sûr; dans l’assemblée je bénirai le Seigneur.

Acclamation

Alléluia. Alléluia. J’espère le Seigneur, et j’attends sa parole. Alléluia. (cf. Ps 129, 5)

Évangile : Mt 8, 23-27

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus.» Mais il leur dit : « Pourquoi êtes- vous si craintifs, hommes de peu de foi?» Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient: «Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Prière sur les offrandes

Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements, Fais que le peuple assemblé pour te servir soit accordé à la sainteté de tes propres dons. Par Jésus.

Antienne de communion : Ps 102, 2

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.

Prière après la communion

Que le corps et le sang de Jésus Christ, offert en sacrifice et reçu en communion, nous donnent la vie, Seigneur: Reliés à toi par une charité qui ne passera jamais, nous porterons des fruits qui demeurent. Par Jésus.

Méditation

Lorsque les Apôtres avaient senti le danger, lors de la traversée du lac, ils avaient adressé au Seigneur un cri de détresse qui leur est reproché. Jésus leur dit : Hommes de peu de foi ! Mais Jésus comprend leur angoisse, et il exauce leur prière malgré leur manque de foi. Le plus grand miracle, ce n’est pas d’apaiser la mer, c’est de leur redonner confiance, au moment même où ils avaient la certitude d’être perdus. Le danger est toujours présent, mais nous n’en avons pas conscience. Lorsque nous nous sentons forts, pleins d’assurance, Jésus n’est pas tranquille : il cherche à réveiller notre attention. Mais lorsque nous sentons la pirogue secouée par les vagues, que nous avons conscience de ne plus avoir d’autre secours que lui, alors il est tranquille, il peut dormir. La prière, c’est toujours de sentir au plus profond de nous-mêmes que nous avons besoin de lui, que lui seul peut nous secourir. Tant que nous comptons sur nous-mêmes ou sur autre chose que lui, nous ne prions pas vraiment, nous mendions.

Lundi 30 juin

les premiers martyrs de l’eglise

catholique romaine

saint martial de limoges

Psautier: IV

Vert/Rouge

Probablement originaire d’Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun. Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société et installe un sanctuaire hors de l’agglomération.

Antienne d’ouverture : Ps 46, 2

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie.

Prière d’ouverture

Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière; Ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 18, 16-33

Aux chênes de Mambré, les hommes se levèrent pour partir et regardèrent du côté de Sodome. Abraham marchait avec eux pour les reconduire. Le Seigneur s’était dit : « Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ? Car Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et toutes les nations de la terre doivent être bénies en lui. En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne à ses fils et à sa descendance de garder le chemin du Seigneur, en pratiquant la justice et le droit ; ainsi, le Seigneur réalisera sa parole à Abraham. » Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur. Abraham s’approcha et dit :

« Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville.

Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville

à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ? Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? » Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. » Abraham répondit :

« J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara :

« Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. » Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante,

je ne le ferai pas. » Abraham dit :

« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore : peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. » Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. » Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère :

je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara:

« Pour dix, je ne détruirai pas. » Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.

Psaume : 88 (89), 2-3, 16-19

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ;

il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint !

Acclamation

Alléluia. Alléluia.

Aujourd’hui, ne fermez pas votrecœur,

mais écoutez la voix du Seigneur.

Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)

Évangile : Mt 8, 18-22

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive.  Un scribe s’approcha et lui dit :

« Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara :« Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi,

et laisse les morts enterrer leurs morts. »

Prière sur les offrandes

Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements, Fais que le peuple assemblé pour te servir soit accordé à la sainteté de tes propres dons. Par Jésus.

Antienne de communion : Ps 102, 2

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.

Prière après la communion

Que le corps et le sang de Jésus Christ, offert en sacrifice et reçu en communion, nous donnent la vie, Seigneur : Reliés à toi par une charité qui ne passera jamais, nous porterons des fruits qui demeurent. Par Jésus.

Méditation

La suite du Seigneur necessite une disposition adéquate qui appelle au renoncement. Tandis que Dieu appelle certain à se fixer dans un milieu pour l’annoncer, Il appelle d’autre à aller au loin pour lui rendre témoignage; et le point commun de ces deux catégorie d’appel est le détachement de tout. Dieu appelle ceux qui veulent le suivre à se détacher de tout, même d’eux même pour se mettre à sa suite afin d’Interceder pour les égarés, par leurs vies et leurs prières.

Dimanche 29 juin

Saints pierre et saint paul,

apôtres

Psautier:  I

Rouge

Antienne d’ouverture

Rendons grâce en cette fête des Apôtres Pierre et Paul. Par leur martyre, ils ont planté l’Église. Ils ont partagé la coupe du Seigneur et sont devenus ses amis.

Prière  d’ouverture

Seigneur, tu nous as donné ce jour de sainte joie pour fêter les bienheureux Apôtres Pierre et Paul; accorde à ton Église une fidélité parfaite à leur enseignement, puisqu’elle reçut par eux la première annonce de la foi. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Act. 12, 1-11

À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter. Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain. Il le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance. Hérode allait le faire comparaître. Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats ; il était attaché avec deux chaînes et des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes lui tombèrent des mains. Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales.» Ce que fit Pierre. L’ange ajouta : «Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi.» Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange était bien réel ; il pensait qu’il avait une vision. Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville. Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux. Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue, et aussitôt l’ange le quitta. Alors, se reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »

Psaume : 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9

R/            De toutes mes frayeurs, le Seigneur me délivre. (cf. 33, 5)

Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur: que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.

L’ange du Seigneur campe alentour, pour libérer ceux qui le craignent. Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge! 

2ème lecture : 2 Tm 4,6-8.16-18

Moi, en effet, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Évangile : Mt 16, 13-19

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ?» Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux: tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.»

Prière  sur  les  offrandes

Que la prière de tes Apôtres, Seigneur, accompagne l’offrande que nous te présentons ; qu’elle nous inspire et nous soutienne pour célébrer cette Eucharistie.  Par Jésus.

Antienne de la communion : Mt 16, 16.18

Pierre dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Jésus lui répondit: « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. »

Prière  après  la  communion

Après nous avoir fortifiés par cette Eucharistie, Seigneur, fais-nous vivre  dans  ton  Eglise  comme  les  premiers chrétiens :  assidus  à  la  fraction  du  pain,  attentifs  à l’enseignement des Apôtres, nous serons un seul cœur, une seule âme, solidement enracinés dans ton amour. Par Jésus.

Méditation

Dans son plan salvifique, Dieu a voulu que l’homme ait une part active. c’est pourquoi, il a donné a Pierre le pouvoir de lier et de délier. Ce pouvoir qui ne va pas sans lui et qui ne saurait etre utililé tout en faisant fi de Dieu car l’homme reste apres tout un etre fragile qui ne saurrait se guider lui meme. En le donnant à Perre, c’est le bien l’humanité qu’il visait. Ce pouvoir, Pierre l’a laissé à ses successeur afin que l’oeuvre salvifique de Dieu soit pérénisée. Il est alors bon de priere pour ses successeurs afin que ceux-ci tiennent l’Eglise dans la soumission à Dieu.